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Infernet

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Les récits d'épouvante au sujet des réseaux ne manquent pas. Les arnaques sont nombreuses, diverssifiées, les victimes, isolées au bout du fil ou derière leur écran, tombent facilement dans les pièges qui leurs sont tendus pour abuser de leur crédulité. Pour cela l'attaquant pourra les mettre en état de choc, prétendre par exemple que leur compte bancaire a été vidé ou qu'n virus s'est niché sur leur machine est sert de relai à des agents russes.

On peut faire peur avec l'informatique. Tout le monde peut se faire avoir. L'isolation des écrans nous pousse à croire les petits mots aimants d'une personne qui n'existe pas (catfish). On peut se rendre à un date Grindr et se faire tabasser. On peut croire que l'homme avec qui on parle nous comprend mieux que nos parents (grooming). Les effets de meute qui poucent au harcellement (boys_club) ou à monter des hordes de haters à défaire le secret sur l'identité d'une personne publique (doaxing) ; les revanches pornographiques (porn_revanch) ou encore le swatting, sont des pratiques offensives d'atteinte aux personnes par les réseaux.

Il faut que ces phénomènes se généralisent et soint ainsi observés pour qu'on leur donne un nom. Les extortions, le harcellement, la haine, tous ces maux accompagnent Internet qui prolonge les pratiques violentes de l'espace public physqiue à la toile. Ces pratqieus profitent des atouts spécifiquent qu'offrent le numérique. L'ubiquité et l'anonymat servent tout particulièrement bien des stratégies d'intimidation et d'encerclement visant à isolé la cible.

Dantes + Infocalypse

Sous cet angle pessimiste, grossisant les effets négatifs des réseaux sur nos vies, Internet ressemble davantage à l'enfer décrit par Dantes qu'à la nef émencipatrice des peuples par le savoir et la réunification des peuples. En stratifiant les enfers, Dantes imaginait des suplices infligés aux damnés en fonction de leurs méfaits. On retrouve ansi une graduiation des punitions à l'encontre des faussaires, tueurs et insesteurs, des mécréants et des non croyants [étude +précise]. Une image qui avait été détournée, illustrait ce que serait l'infernet, réactualisant ainsi l'iconographie religieuse à des fins humorisitques [img, source ONternet is a serious thing]. Plus sérieusesment mais toujours autours de cet imaginaire d'un jugement outre tombe, les chevaliers de l'infocalypse désignent les fléauts de l'informatique (à savoir la pédophilie, le blanchimant d'argent/les fraudes, le terrorisme, les marchés noirs [vérifier]) [source].

Jacob Appelbaum & Julian Assange & Andy Müller-Maguhn & Jérémie Zimmermann,
Menace sur nos libertés: Comment Internet nous espionne, comment résister.
Éd. Robert Laffont (2013)
<bib_49>

Imagerie [à intégrer] : dantes

Incontrolabilité technologique

Les technologies produisent des disontinuités épistémologiques, politiques et esthtéitques, modifient nos onthologies et régimes de subsistance. Ces incurssions produisent du ressentiment et de la méfiance, de l'inquiétude parfois justifiée (d'autant plus quand une technlogie nous est imposée sans réel récul ni discussion). Les récits techno enthousiastes y voient d'avantage de bénéfices (à court ou long terme), reffusent de voir les externalités négatives ou incorporent la critique comme promesse de vente. Elles promettent ne pas faire le diable. L'infoaclypse évolue avec les technologies, les peurs qu'elles sucitent. Ainsi l'infocalypse désigne aujourd'hui plus souvent la peure d'une intelligence artificielle forte ou l'usurpation généralisée des identités reconnaissables faisant basculer un peu plus notre monde dans lère de la post-vérité. Le deepfake est souvent identifié comme faisant partie des menaces menant à l'infocalypse.

Le basculement vers un notre paradigme informatique sucite autant de craintes. Si une force démesurée redéfinait la sécurité informatique générale, qu'adviendrait il des infrastructures qui reposent sur ces écosystèmes informatiques fragiles ? Les récits de fuite, de hack et de bugs à grande échelle se multiplient ces dernières années comme le signe d'un éffondrement du connu. Les ordinateurs Quantiques promettent de résoudre des problèmes que l'informatique actuelle (les processeurs) ne permettent pas de calculer. On peut avec ces nouvelles modlités, forcer les limites de certaines incalculabilités. Cela permet à des scientifiques de vérifier des hypothèses théoriques, d'accéder à des résultats de fçon inductive. Pariellement les réseaux de neurones, le deeplearning, mettent à profit d'intenses forces de calcule pour anticiper hypothtéiquement ce qui est le plus probable d'advenir. De la sorte, ce qui était connu semble incertain, ce qui permettait de se sentir en séurité est mis à mal.

Une aprhénetion d'autant plus forte que les technologies innondent nos imagianires, s'imissent dans nos vies. James Bridles avait analysé l'émergence d'objets technologiques d'ont l'étrangeté et l'obscurité des systèmes portait les populations au reffus qu'on aurait trop vite fait de juger comme de l'ignorance inculte.

James Bridle,
Un nouvel âge de ténèbres: La technologie et la fin du futur.
Éd. Editions Allia (2022)
<bib_141>

Les technologies autoritaires nous sont imposées sans nous donner toujours les moyens de les appréhender dans leur entièreté. Fermées, ces boites noirs nous sont donné comme tel et seul les moments de seuil, ou de "ponctualisation" (ANT de Bruno Latour) nous les font découvrir : quand la machine est brisée. Nous sommes soumis au bon vouloir de machines que seuls les sachants techniciens (et techniciennes) savent réparer. Nous déléguons ici encore nos capacités de soin collectives. Le plus souvent, les objets cassés sont conçus sciemment pour le rester. Nous sommes là, devant des systèmes qui ne buguent jamais, lisses, indolores, et le désaroit est immense quand ils ne le sont plus. Alors nous sommes obligé.es à en achetés de nouveaux, niant les enfers industriels qui permettent leur création dans des pays lointains qu'on fait mine d'ignorer.

L'incarnation du mal

Pour certaines personnes, évangelistes/chretiennes, Internet, en nous donnant acces à la pornographie et autres productions graphiques ne peut être que le visage du diable, le signe de la déchéance d'une civilisations dépravée, déroutée de l'enseignement religieux [Low and behold, Herzog, extrait]. Même sans être religieux, certains espaces sur Internets sont le reflet du pire des relations humaines poussées à l'exrème, inviatant à la haine, à l'humiliation, au jugement. La radicalité libertarienne de certaines plateformes exacerbent cet esthitisation du politiquement incorrecte, de la liberté d'expression sans limité ([nous citions Rumble, Omegle, avant eux, 4Chan]). Des espaces d'anarchie, imodérés, autorisant toutes les [déviances], toutes les subversions, profitant d'un anonymat réel ou ressenti. Des espaces médiatiques qu'on présente alors comme extrèmes vis-à-vis des plateformes modératrices et réseaux ouverts, surveillés par les entreprises et gouvernements : le clear-web.

Infernet

L'hypothèse étant que le www consumériste et narcisique serait plus sûr, moins dangereux. Les récits d'infernet de Pâcome Thiellement, ont suivi l'hypothèse inverse. Autour d'aventure humaines se déroulant à un moment via les réseaux, l'auteur d'Infernet, cherche à comprendre les modalités d'une follie qui par les réseaux prend place et récit, se raconte, se produit. Les effets délétaires qe ces histoires nous racontent nous confrontent à des faits divers que le régime d'existance des réseaux semble avoir exhacerbé, celui du monstrueux corrélé au voyeurisme, du désir d'être vu.e et reconnu.e. Des récits qui nous exposent à une violence parfois diffuse, ambigue, sinon explicite et sans détour. Se connecter au monde entier, nous confronte aux follies qu'engendre notre monde.