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Arts et technologies

Outils / échelle_humaine

2024-07-18 19:25

La bibliothèque de l'ombre Memory of the world est sans doute la plus particulière, on y sent le choix méticuleux de bibliothéquaires, mis au centre du site. Il s'agit de proposer des corpus vivants, animant une recherche, non pas seulement d'amasser en quête d'une [folle] exhaustivité. On peut également faire une recherche par tags. Ici "libertarian" :

memory_of_the_world_tag_capture.png


Pareillement à Anna Archive un site fourni allimente la pratique du collectif, davantage publiquement, la petite équipe fait publiquement des rencontres, conférences ateliers dont mig-shadow-libraries cette année.

Outils libres et simples

En dehors de son design épuré et fonctionnel, le site propose plein de fonctionnalités innovantes. Leurs administrateurs/animateurs font la promotion de Calibre-web, un logiciel ouvert permettant à tout un chacun d'héberger et de partager des livres numériques. Par exemple au HAIP2012: P2P Public Library - Librarian cyberian: Calibre (let's share books), Marcell Mars : visionnable ici, 2012. Nous avons monté la notre accessible ici.

Le site propose par exemple des moyens accessibles (et expliqués) comme le téléchargement automatisé d'un ensemble d'ouvrages selectionnés (d'un.e auteur.e par exemple). On est également invités à télécharger 10000 livres et à les partagés via des protocoles dédiés au partage facile tel Breaker Browser (malhereusement non maintenu). Avec les instructions ci-dessous, on peut facilement télécharger le nécessaire pour auto-héberger une page web avec les livres séléctionnés (méthode embarquée), sur une cléf USB par exemple.
( affichage par liste + clic sur authors: xxx)
affichage_liste_bridle.png
batch_dwl_cli.png

Une approche artisanale, tournée vers la simplicité/accessiblité/sobrité d'usage. Un lien fait également la promotion de l'anniversaire d'UbuWeb. Des conseils de bon sens technique mais qui en disnet long sur la mentalité des personnes en charges de projet qui doit rester viable avec le temps, facile à (re)prendre en main et à maintenir. Des conseils qui nous font penser au principe KISS (Keep It Simple, Stupid, "en français, mot à mot : « garde ça simple, idiot », dans le sens de « ne complique pas les choses », source Wikipedia_fr )

There are lessons to be drawn from this:

  1. Keep it simple and avoid constant technology updates. Ubu is plain HTML, written in a text-editor.
  2. Even a website should function offline. One should be able to take the hard disk and run. Avoid the cloud [...]
  3. Don't ask for permission. You would have to wait forever, turning yourself into an accountant and a lawyer.
  4. Don't promise anything. Do it the way you like it.
  5. You don't need search engines. Rely on word-of-mouth and direct linking to slowly build your public. You don't need complicated protocols, digital currencies or other proxies. You need people who care.
  6. Everything is temporary, even after 20 years. Servers crash, disks die, life changes and shit happens. Care and redundancy is the only path to longevity.


FR : Il y a des leçons à en tirer :
  1. Restez simple et évitez les mises à jour technologiques constantes. Ubu est du HTML simple, écrit dans un éditeur de texte.
  2. Même un site web devrait fonctionner hors ligne. Il devrait être possible de prendre le disque dur et de l'utiliser. Éviter le nuage [...]
  3. Ne demandez pas la permission. Vous devriez attendre éternellement, vous transformant en comptable et en avocat.
  4. Ne promettez rien. Faites-le comme vous l'entendez.
  5. Vous n'avez pas besoin de moteurs de recherche. Comptez sur le bouche-à-oreille et les liens directs pour constituer lentement votre public. Vous n'avez pas besoin de protocoles compliqués, de monnaies numériques ou d'autres proxys. **Vous avez besoin de gens qui s'intéressent à vous.
  6. Tout est temporaire, même après 20 ans. Les serveurs tombent en panne, les disques meurent, la vie change et la merde arrive. *Les serveurs tombent en panne, les disques meurent, la viechange et la merde arrive.

https://custodians.online/ubu/

GRAV + Interoperabilité

Une série de conseils que nous tachons d'appliquer ici, dans le devellopement d'une plateforme de recherche, un jardin_numérique. L'accent est mis sur l'interoperabilité, une notion qui m'est chère, centrale dans bien des luttes libristes. Il s'agit de penser la conception d'un logiciel (design) de façon à ce que les données soient facilement accessibles et exportables (en minimisant par exemple l'usage de technologies de conversions /ainsi que/ les dépendances d'un service/logiciel tiers). Dans le projet actuel (ici), le moteur du site, est un "Flat CMS" (un gestionnaire de contenu sans superflux, relativement économe en moyens). L'écriture s'effectue dans de simples fichiers textes (.md : markdown), l'architecture des pages fonctionne avec des sous-dossiers (arborescence) ouvrable sans logiciel/interface intermédiaire : en brut (raw)). Le contenu doit être lisible avec un éditeur de texte commun et peu de ressources. Il faudrait encore simplifier le code (KISS), mais l'objectif d'une forte interopérabilité est atteinte : il est facile de manier et migrer les données vers un autre serveur.

Alexandra_Elbakyan + Aaron_Swartz même combat !

[ remarque sur ka sintaxe des liens internes du site ]
[ dans ce paragraphe, les liens fiches sont privilégiés ... et au final +adaptés ]
[ /f/bib/... (en bleu) est judicieux ; permet d'indexer au mm endoit ttes les bibs ]
[ mieux que qui:xxx (en jaune) ? Utilisation et synthaxe -simple à utilser/lire ]
qui:xxx utilise la nomenclature des tags, /f/bib/... des liens "fiches" ]
[+ cette confusion vient de l'envie de mettre en avant les bib == niveau que les pers (qui:) ]
[ Résumé, trop de styles ! ]

La page renvoit ensuite au texte collectif de soutient suite à l'affaire opposant Edemwise (aillants droits) attaquant la fondatrice de de Sci_hub : Alexandra Elbakyan. Dans ce text traduit en plusieurs langues. Il y est question d'autres sites de références, luttant pour la libre circulation des œuvres tel textz.com mais aussi de Aaron Swartz et son manifest pour l'Open Access Manifesto. Une militance libriste, réduisant les injustices de certaines spolitations propriétaires Nous retenons ce passage en particulier :

Dans le procès d'Elsevier contre Sci-Hub et Library Genesis, le juge a dit: "simplement mettre à disposition gratuitement des contenus soumis aux droits d'auteurs au travers d'un site étranger, nuit à l'intéret du publique". L'argument original d'Alexandra Elbakyan indique des enjeux beaucoup plus élevés: "Si Elsevier réussit à fermer nos projets ou à les repousser dans le darknet, cela démontrera une idée importante : que le publique n'a pas droit à la connaissance."

https://custodians.online/french.html (2015)

[Redites // intro open access - pours/contres]
Ce dernier point nous interesse tout particulièrement. [Il est vrai] qu'à force de réduire les espaces de liberté il ne restra plus que les recoint sombres du web où se retrancher (à l'ombre des darknets et autre réseaux ou salons chiffrés (tel Telegram)). Si nous laissons faire et qu'ils gagnent à chaque fois "ils" auront gagné aussi, il nous faut redoubler d'ingéniosité et revendiquer le droit au prêt et au partage des savoirs, sans frontière ni privillège pour y accéder. Le problème réside dans la tendance mafieuse de certains intermédiaires qui s'étant rendus indispensables comme plateformes, enferment la recherche et création derière des paywalls (accès payants). Alexandra Elbakyan, Aaron Swartz font partie des figures d'un mouvement de libération durement réprimé.