On le traduit en anglais par "digital labour" tout travail sur le numérique. Des activités qui émergent avec l'informatisation du monde et assistent ou prolongent une partie ou totalité du travail des machines informatiques. Du travail souvent dissimulé derrière l'apparente autonomie des machines qui tourneraient toute seules, sans assistance sinon celle d'une classe technicienne. Non, le digital labour nous rappelle une pénibilité au travail souvent niée, celle de bullshit jobs (métiers de merde, cf. David Graeber, anthropologue) / d'une gig économie (économie à la tâche) voire d'une sous-traitance qui profite d'une main d'œuvre étrangère sous-payée. Les modérateurs et modératrices de contenus ont fait connaitre ce type d'activités qu'on imagine éprouvant.